Serenoa repens est une espèce de palmiers nains. Comme d'autres espèces, il est appelé « Palmier de Floride » ou « Chou palmiste ». C'est l'unique espèce reconnue pour le genre Serenoa, de la famille des Arecaceae.
Le genre fut dédié au botaniste américain Sereno Watson (1826-1892). L'épithète repens (« rampant » en latin) fait allusion à ses stipes souvent rampants.
Ce genre partage cette tribu (des « non encore placés ») avec six autres genres : Acoelorrhaphe, Brahea, Colpothrinax, Copernicia, Pritchardia, Washingtonia[1].
Le type a été décrit en 1791 de l'île Saint-Simons en Géorgie.
Répartition : Floride surtout, Caroline du Sud, Texas, sud-est de la Géorgie et de la Louisiane, Sud de l'Alabama et du Mississippi. Présent dans diverses régions d'Amérique centrale. Il s'agit donc d'une espèce de l'Amérique subtropicale.
Il affectionne les terrains secs et sableux, les dunes et les plaines côtières, les pinèdes inondables ou non. Il couvre de grandes surfaces dans une grande partie de la Floride, pouvant former des peuplements assez impénétrables.
Par son écologie, ce palmier apparaît comme une plante rustique.
Palmier de 1,5 à 2,5 mètres de hauteur, à croissance lente, formant des colonies.
Les usages notables sont essentiellement de deux ordres : alimentaire et médicinal.
Les fruits, évoquant des olives noires par leur taille, forme et couleur, ont été consommés comme des « petites dattes » par les indigènes pendant des siècles en Floride, Géorgie, Louisiane et dans d'autres états du sud-est de l'Amérique du Nord.
Les anciens habitants indigènes (Indiens de Floride et peut-être aussi les Maya), semblent avoir eu connaissance de propriétés médicinales de la plante[2], et lui attribuaient des propriétés aphrodisiaques (philtre d'amour)[3]. En médecine traditionnelle, les Indiens auraient utilisé les fruits pour soigner la cystite, la gonorrhée, l'hyperplasie prostatique et les irritations des muqueuses[4].
On y a récemment identifié et redécouvert certains principes actifs intéressants, et les extraits de plante entrent actuellement dans la composition de plusieurs préparations pharmaceutiques. Le produit est souvent utilisé en médecine naturelle.
L'extrait de fruit (extrait lipidostérolique) a été mis sur le marché par certains laboratoires pour traiter des troubles urinaires, notamment mictionnels, liés à l'hypertrophie bénigne de la prostate (adénome de la prostate). Mais on ne connaît pas les molécules responsables de cette action[5]. L'extrait aurait des propriétés décongestionnantes sur l'appareil urinaire, en freinant l'action de l'hormone mâle sur la prostate, ce qui permettrait de retarder le développement des adénomes prostatiques.
Son efficacité n'a cependant pas été démontrée, du moins sur les symptômes[6].
La Haute Autorité de santé (HAS), en France, conclut le 16 mars 2005 que « le rapport efficacité/sécurité de cette spécialité dans cette indication est modeste » et que le niveau de service médical rendu est modéré[7].
Il est aussi utilisé en cosmétologie naturelle pour lutter contre l'alopécie androgénique masculine. Et ceci, malgré des études menées en double aveugle montrant une absence d'efficacité[8],[9]. En médecine classique, les tests cliniques concluant à son efficacité sont controversés[10],[11].
Il entre dans la composition de nombreux compléments alimentaires (alicaments) aux USA, où on ne peut pas homologuer ses extraits comme spécialité pharmaceutique pour des raisons de réglementation.
Enfin, son activité sédative fait qu'il est aussi utilisé dans le traitement de l'insomnie, des crises de toux et de la bronchite[12].
Serenoa repens est une espèce de palmiers nains. Comme d'autres espèces, il est appelé « Palmier de Floride » ou « Chou palmiste ». C'est l'unique espèce reconnue pour le genre Serenoa, de la famille des Arecaceae.
Le genre fut dédié au botaniste américain Sereno Watson (1826-1892). L'épithète repens (« rampant » en latin) fait allusion à ses stipes souvent rampants.