Letharia vulpina est une espèce de lichen fruticuleux de la famille des Parmeliaceae indigène à l'Europe et à l'Amérique du Nord.
Le thalle de L. vulpina est de couleur vive, variant de jaune à chartreuse. Il est de forme fruticuleuse, c'est-à-dire qu'il adhère au substrat par une surface réduite, et qu'il forme des prolongements, dans ce cas des prolongements redressés. Il forme des touffes de 2 à 7 cm de diamètre, en général[1]. La surface du thalle présente souvent une abondance de sorédies et d'isidies, structures impliquées dans la reproduction végétative.
L. vulpina ne doit pas être confondue avec sa congénère L. columbiana, dont le thalle ne présente pas d'isidie ni de sorédie, mais plutôt des apothécies[1]. De plus, L. columbiana est moins branchue[2].
On retrouve L. vulpina en Europe continentale et de l'Ouest, ainsi qu'à l'ouest de l'Amérique du Nord, dans le Nord-Ouest Pacifique. Il pousse sur le bois mort dépourvu d'écorce, le plus souvent dans les forêts sèches de conifères[2].
En Californie, les Klamaths faisaient macérer des épines de porcs-épics dans un extrait de L. vulpina pour les teindre en jaune avant d'en faire des paniers[3].
Ce lichen a aussi été utilisé comme poison contre les loups et les renards[4]. En effet, en Europe, on remplissait des carcasses de rennes avec le lichen pour en faire des appâts mortels pour les carnivores. L. vulpina contient de l'acide vulpinique, un composé toxique pour certains mammifères.
Letharia vulpina est une espèce de lichen fruticuleux de la famille des Parmeliaceae indigène à l'Europe et à l'Amérique du Nord.