Caecosphaeroma is a troglodytic isopod genus in the family Sphaeromatidae found in caves of NE and SW France. The genus was split off from Monolistra by Adrien Dollfus in 1896; in both genera, the female carries about 10 fertilized eggs in its external marsupium (brood pouch); they are white in Monolistra but bluish-green in Caecosphaeroma.[1] C. burgundum is the most studied species.
They measure from 2–20 mm long. As cave dwellers, they have lost their vision, but remain sensitive to light, which they shun. They are capable of volvation (rolling themselves into a ball) to protect themselves, rest, or sleep. During copulation the male and female embrace takes the form of two concentric spheres.
Larva remain in the marsupium about 12 months,[2] and the animals continue growing for several years, reaching a final length of 10–20 mm.
The marine ancestors of Caecosphaeroma are believed to have migrated up the course of rivers and adapted to a subterranean environment that was relatively stable; meanwhile the marine environment of their ancestors changed, so Caecosphaeroma continued to differentiate as a separate lineage.[3]
C. burgundum has evolved in ways to improve its ability to curl into a ball. The mandibular palps and antennae are able retract into two deep grooves of the face, and the posterior margin of pleotelson (the last body segment fused with the "tail") provides greater mechanical support for the head. Evolution of volvation is seen in other subterranean isopods, but only C. burgundum is able to roll up into a hermetic sphere without any outward projections, and thus "approaches perfection in volvation".[4]
Caecosphaeroma is a troglodytic isopod genus in the family Sphaeromatidae found in caves of NE and SW France. The genus was split off from Monolistra by Adrien Dollfus in 1896; in both genera, the female carries about 10 fertilized eggs in its external marsupium (brood pouch); they are white in Monolistra but bluish-green in Caecosphaeroma. C. burgundum is the most studied species.
Caecosphaeroma es un género de isópodos perteneciente a la familia Sphaeromatidae.[1]
Este género contiene las siguientes especies:
Caecosphaeroma es un género de isópodos perteneciente a la familia Sphaeromatidae.
Caecosphaeroma est un genre de crustacés isopodes présents dans les milieux cavernicoles et interstitiels.
Ils mesurent de 20 mm environ pour une largeur d'environ 6 mm. Leur corps, de couleur blanchâtre, est mince et convexe. Ils ont la capacité de volvation, c'est-à-dire de se rouler en boule pour se protéger, se reposer ou dormir. De plus, lors de l'accouplement, le mâle et la femelle s'associent en formant deux sphères concentriques. Les antennes et les pattes portent de nombreux poils tactiles assez allongés.
Selon Armand Viré[1], les Caecosphaeroma proviennent d'ancêtres marins qui auraient remonté le cours des rivières pour arriver aux eaux souterraines où la stabilité du milieu (température, dureté, etc.) aurait favorisé leur survivance alors que des changements climatiques faisaient disparaître l'espèce mère dont on retrouve des fossiles dans les couches géologiques.
Les Caecosphaeroma sont anophtalmiques, c'est-à-dire qu'ils ont perdu leurs yeux - comme beaucoup d'autres espèces cavernicoles strictes, au cours de l'évolution. Néanmoins ils sont sensibles à la lumière qui leur est désagréable.
Bien que vivant dans des eaux souterraines de température moyenne de l'ordre de 11 °C, ils sont capables de supporter des températures plus élevées, de l'ordre de 20 °C[2]. Ils ne réagissent pas au bruit ou aux mouvements de l'eau[3].
Les Caecosphaeroma sont ovovivipares. Ils se nourrissent des débris organiques contenus dans la vase ou déposés sur le fond.
Dans le milieu souterrain on les rencontre fréquemment avec Niphargus verei qui est leur prédateur.
On distingue quelques espèces endémiques qui ont évolué dans des groupes séparés. La plupart ont donc un statut de conservation classé « vulnérable ».
Caecosphaeroma est un genre de crustacés isopodes présents dans les milieux cavernicoles et interstitiels.