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Shelled Slug

Testacella haliotidea Lamarck 1801

Testacella haliotidea ( French )

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Testacelle blanche

La Testacelle blanche, Testacella haliotidea, est une espèce de mollusques de la famille des Testacellidae. Elle a un « corps allongé, légèrement aplati dans l'extension, un peu évasé en arrière, où se trouve la coquille ». À la différence des limaces, ce mollusque est carnivore et il dispose d'une coquille très rudimentaire. Sa radula et une bouche très extensible lui permettent de se nourrir de vers de terre.

Cette espèce est discrète et rarement aperçue car elle vit essentiellement dans le sol, où elle peut s'enfoncer à 1 m, voire plus selon Jean-Baptiste Gassies[1].

« La détermination des testacelles reste très délicate et nécessite l'observation de l'anatomie interne »[2].

Histoire

Au moins dès le XVIIIe siècle, des naturalistes s'étonnent de trouver quelques « limaces » en train de manger un ver de terre, dont l'une sera dénommée Testacella haliotidea[3],[1].

Description

Comme les autres espèces de testacelles, elle possède une relique de coquille rudimentaire, située à l’extrémité postérieure de sa sole pédieuse (son "pied"). Son corps est plus lisse que celui des Limaces, Arions et Hélices dont on l'a autrefois rapprochée.

Distribution

On la trouve en Europe des rivages de la Méditerranée à l'Écosse et aux Pays-Bas[4], dont en France[5].

Cette espèce a été introduite dans d'autres continents.

  • Elle était signalée en Australie dès le début des années 1950 (probablement dans la terre de plantes en pots transportées d'un continent à l'autre)[6]
  • Elle a été trouvée aux États-Unis, notamment en Pennsylvanie[7]

Habitat

Elle vit sous terre et se nourrit principalement de vers de terre qu'elle ingurgite lentement grâce à sa radula.

Origine

Il existe des preuves archéologiques[8] et fossiles de son existence ancienne en Europe, au moins depuis le Pléistocène[9]

Écologie

Comme d'autres mollusques vivant au niveau du sol (Helix aspersa, Deroceras reticulatum), cette espèce peut véhiculer et être l'hôte intermédiaire de parasites d'animaux domestiques herbivores, en particulier de nématodes protostrongles[10].

Reproduction

Selon Jean-Baptiste Gassies, l'animal pond 6 ou 7 œufs plus gros (et moins nombreux) que ceux des limaces[1]. Ils sont ellipsoïdes et possèdent une enveloppe dure, assez fragile, ayant une couleur proche de celle du jaune d'œuf, remplis d'un liquide aqueux.

Notes et références

  1. a b et c Gassies J-B (1856), Monographie du genre Testacelle. Baillière
  2. Pavon, D., & Bertrand, A. (2009). Mise à jour de la liste des mollusques continentaux du département des Bouches-du-Rhône. Bull. Soc. linn. Provence, 60, 35-44.
  3. Bourguignat J.R (1860), Malacologie terrestre et fluviatile de la Bretagne. JB Baillière (lien (Google Livre)
  4. (en) De Winter, A. J., & Van Nieulande, F. A. D. (2011). Testacella haliotidea Draparnaud, 1801 in the Netherlands (Gastropoda Pulmonata, Testacellidae). Basteria, 75, 11-22.
  5. Locard, A. (1882). Catalogue général des mollusques vivants de France: mollusques terrestres, des eaux douces et des eaux saumatres (Vol. 1). H. Georg.
  6. (en) Cotton B.C (1954) A catalogue of introduced snails and slugs in Australia. South Australian Museum.
  7. (en) Branson B.A. (1976), Testacella haliotidea (Draparnaud) free living in Pennsylvania. Sterkiana62, 20.
  8. Figueiral, I., Jung, C., Martin, S., Tardy, C., Compan, M., Pallier, C., ... & Fabre, L. (2010). La perception des paysages et des agro-systèmes antiques de la moyenne vallée de l'Hérault. Apports des biomarqueurs à l'archéologie préventive. In La perception des paysages et des agro-systèmes antiques de la moyenne vallée de l'Hérault. Apports des biomarqueurs à l'archéologie préventive (No. XXX, pp. 415-430). APDCA.
  9. Montoya, P., Alberdi, M. T., Barbadillo, L. J., van der Made, J., Morales, J., Murelaga, X., ... & Szyndlar, Z. (2001). Une faune très diversifiée du Pléistocène inférieur de la Sierra de Quibas (province de Murcia, Espagne). Comptes Rendus de l'Académie des Sciences-Series IIA-Earth and Planetary Science, 332(6), 387-393.
  10. Cabaret, J. (1983). Dynamique de l'infestation des chèvres par les protostrongles en Touraine (hôtes intermédiaires : Helix aspersa, Deroceras reticulatum, Testacella haliotidea). Recueil de Médecine Vétérinaire.

Voir aussi

Bibliographie

  • Germain, L. (1908). Étude sur les mollusques recueillis par m. Henri Gadeau de Kerville pendant son voyage en Khroumirie (Tunisie)... J.-B. Baillière et fils.
  • (es) Larraz, M. L. (1986). Nota de distribución de Testacella haliotidea Daparnaud, 1801 y Testacella maugei Férussac, 1819 (Pulmonata, Testacellidae).
  • (en) Norris, A. (1987). Notes on Yorkshire mollusca. VII: The genus Testacella in Yorkshire. Naturalist, 112(9), 103-106.
  • (en) Stokes BM & Hirst J (1958) The worm-eating slugs Testacella scutulum Sowerby and T. haliotidea Draparnaud in captivity. Journal of Molluscan Studies, 33(1), 11-20.
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Testacella haliotidea: Brief Summary ( French )

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Testacelle blanche

La Testacelle blanche, Testacella haliotidea, est une espèce de mollusques de la famille des Testacellidae. Elle a un « corps allongé, légèrement aplati dans l'extension, un peu évasé en arrière, où se trouve la coquille ». À la différence des limaces, ce mollusque est carnivore et il dispose d'une coquille très rudimentaire. Sa radula et une bouche très extensible lui permettent de se nourrir de vers de terre.

Cette espèce est discrète et rarement aperçue car elle vit essentiellement dans le sol, où elle peut s'enfoncer à 1 m, voire plus selon Jean-Baptiste Gassies.

« La détermination des testacelles reste très délicate et nécessite l'observation de l'anatomie interne ».

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