Phyllacanthus est un genre d'oursins de la famille des Cidaridae.
Ce sont des oursins réguliers : le test (coquille) est arrondi, avec le péristome (bouche) située au centre de la face orale (inférieure) et le périprocte (appareil contenant l'anus et les pores génitaux) à l'opposé, au sommet de la face aborale (supérieure).
Le test est épais. Les radioles primaires sont massives, fusiformes mais généralement non pointues ; elles peuvent être finement granulées, mais pas crénelées. Les radioles secondaires sont courtes et aplaties. Le disque apical est petit et dicyclique, alors que le péristome est large. Les plaques interambulacraires sont disposées en séries de 5 à 9 plaques, et portent des tubercules primaires perforés et non crénulés sur des aréoles incisées. Les ambulacres sont typiquement sinueux, avec des paires de pores horizontales et bien développées ; les pores sont très séparés mais joints[1].
Ce genre est apparu à l'oligocène supérieur[1].
Le genre a été décrit par le naturaliste russe Johann Friedrich von Brandt en 1835 sous le nom de Phyllacanthus. C'est un synonyme de Leiocidaris (Desor, 1855).
Liste des espèces selon World Register of Marine Species (23 février 2015)[2] :