Microcyclus ulei ist eine Art der parasitären Schlauchpilze und Erreger der Südamerikanischen Blattfallkrankheit, die insbesondere für sehr hohe Ernteausfälle im Anbau des Kautschukbaums (Hevea brasiliensis) zur Gewinnung von Kautschuk in Brasilien verantwortlich ist.
Die Hyphen von Microcyclus ulei sind stark braun bis schwarz pigmentiert und bedecken Blatt- oder Stängeloberflächen in einem gewebeartigen Netzwerk.
Die Pilze bilden ascoloculare Fruchtkörper in Form von braunen oder schwarzen Pseudothecien. Diese können flach schildförmig, aber auch kugel- oder polsterartig sein und enthalten einen Loculus mit einem oder wenigen Asci. Die keulenförmigen Asci enthalten jeweils 8 Ascosporen, die meistens vielzellig und braun oder farblos sind.
Die Verbreitung des Pilzes Microcyclus ulei ist aktuell auf die Regenwälder der Äquatorregion Südamerikas begrenzt. Er ist entsprechend vor allem in Brasilien und Peru anzutreffen.
Das Wirtsspektrum von Microcyclus ulei ist sehr eng und ausschließlich auf einige Arten der Pflanzengattung Hevea beschränkt. Neben dem Kautschukbaum (Hevea brasiliensis), der in Teilen Brasiliens großflächig angebaut wird, befällt der Pilz nachweislich die Arten H. guianensis, H. benthamiana, H. spruceana, H. camargoana und H. camporum.[1] Bei der Infektion von jungen Pflanzen der Cassava ruft der Pilz starke Abwehrerscheinungen hervor.[1]
Die Infektion mit Microcyclus ulei in Brasilien führte dazu, dass ein Plantagenanbau des Kautschukbaumes nur noch in geringem Umfang möglich ist. Der ehemalige Weltmarktführer für Naturkautschuk liefert heute nur noch 1,5 % der Weltproduktion, benötigt aber ca. 4 % davon.[2] Durch diese Einschränkung ist Brasilien vom Import aus Südostasien, vor allem aus Malaysia, Indonesien und Thailand, abhängig,[3] wo bislang keine vergleichbaren Krankheitserreger vorhanden sind.[4]
Aufgrund der großen Abhängigkeit der Wirtschaft von Naturkautschuk und der daraus folgenden hohen ökonomischen Bedeutung gehört Microcyclus ulei nach Anlage 1 des Kriegswaffenkontrollgesetz zu den Biologischen Waffen. Dies bedeutet, dass jeglicher Umgang mit diesem Pathogen verschiedensten Restriktionen unterliegt.[5]
Microcyclus ulei ist eine Art der parasitären Schlauchpilze und Erreger der Südamerikanischen Blattfallkrankheit, die insbesondere für sehr hohe Ernteausfälle im Anbau des Kautschukbaums (Hevea brasiliensis) zur Gewinnung von Kautschuk in Brasilien verantwortlich ist.
Microcyclus ulei est une espèce de champignons ascomycètes de la famille des Planistromellaceae, endémique de l'Amazonie.
Ce champignon phytopathogène attaque les arbres du genre Hevea : Hevea brasiliensis, Hevea benthamiana, Hevea camargoana, Hevea camporum, Hevea guianensis, Hevea pauciflora, Hevea spruceana, et les hybrides entre ces espèces. C'est l'agent responsable de la maladie sud-américaine des feuilles de l'hévéa. Cette maladie, contre laquelle aucune méthode de lutte efficace n'est disponible, détruit les arbres avant qu'ils atteignent leur maturité physiologique et a détruit toutes les plantations d'hévéas implantées en Amérique du Sud et en Amérique centrale, depuis la première épidémie constatée au Surinam en 1918[2],[3]. Des recherches en cours visent à sélectionner des variétés résistantes à cette maladie[4].
La première description du champignon pathogène date de 1904 et est due au mycologue allemand, Paul Christoph Hennings. Ses travaux se basaient sur des feuilles infectées d'Hevea brasiliensis collectées dans la haute Amazonie par l'explorateur et botaniste allemand, Ernst Heinrich Georg Ule, dans la vallée de la Juruá (Brésil) en 1901 et près d'Iquitos (Pérou) en 1902[5]. Initialement, deux formes de spores ont été reconnues : la forme sexuée (téléomorphe), Dothidella ulei, et une forme pycnidiale supposée asexuée (anamorphe), Aposphaeria ulei. La forme asexuée hyphomycète a été décrite en 1911 au Surinam par J. Kuyper sous le nom de Fusicladium macrosporum. En 1913, le mycologue anglais, George Edward Massee, décrivit la forme conidiale sous le nom de Passalora heveae.
Ensuite le mycologue français, Victor Cayla, en 1913, et le mycologue anglais, Thomas Petch, en 1914, ont conclu que les binômes Dothidella ulei, Aposphaeria ulei et Fusicladium macrosporum désignaient des formes différentes d'une seule et même espèce[2]. Le lien entre les formes sexuée et asexuée du champignon est confirmé en 1917 par le phytopathologiste suisse, Gerold Stahel, qui avait observé la connexion d'hyphes de différentes structures fongiques dans le tissu de feuilles infectées ; il renomma la forme sexuée, Melanopsammopsis ulei.
Plus tard, le mycologue néerlandais, Josef Adolph von Arx, a transféré cette espèce dans le genre Microcyclus et a suggéré, en se basant sur la morphologie de la forme hyphomycète, de type Passalora, une relation étroite avec le genre Mycosphaerella[6].
Actuellement,
L'épithète spécifique, ulei, est un hommage au botaniste allemand, Ernst Heinrich Georg Ule[11].
Le champignon Microcyclus ulei présente dans son cycle de vie trois stades morphologiquement différents, et produit trois types de spores : des conidies sur les feuilles jeunes immatures, des pycnospores sur les feuilles nouvellement arrivées à maturité et des ascospores sur les feuilles plus âgées, en pleine maturité. Les conidies et les ascospores sont les principales propagules de l'infection, tandis que les pycnospores, qui ne semblent pas germer, ne constituent pas un agent efficace de diffusion du champignon[12],[13].
Microcyclus ulei a une gamme d'hôtes restreinte, limitée à quelques espèces d'arbres du genre Hevea. Il s'agir notamment d'Hevea brasiliensis, Hevea benthamiana, Hevea camargoana, Hevea camporum, Hevea guianensis, Hevea pauciflora, Hevea spruceana, ainsi que d'hybrides entre ces espèces. Des expérimentations d'inoculations en laboratoire ont montré que les jeunes feuilles de manioc (Manihot esculenta) pouvaient également être infectées[2].
Le champignon hyperparasite Dicyma pulvinata (synonyme Hanfordia pulvinata) est capable d'attaquer Microcyclus ulei. Son éventuelle utilisation comme agent de lutte biologique contre ce dernier a été étudiée.
Des études ont montré que certaines espèces de champignons endophytes, isolés sur des cultivars d'hévéa, ont une activité inhibitrice significative contre Microcyclus ulei. Ces champignons sont notamment Fusarium sp., Glomerella cingulata, Phomopsis sp., Myrothecium sp., Pestalotiopsis sp et Microdiplodia sp.[14].
Compte tenu de la menace qu'il représente pour les plantation d'hévéas et la production de caoutchouc naturel, le champignon Microcyclus ulei a été classé comme agent potentiel de guerre biologique par l'armée américaine[15], ainsi que par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime[16].
Microcyclus ulei est une espèce de champignons ascomycètes de la famille des Planistromellaceae, endémique de l'Amazonie.
Ce champignon phytopathogène attaque les arbres du genre Hevea : Hevea brasiliensis, Hevea benthamiana, Hevea camargoana, Hevea camporum, Hevea guianensis, Hevea pauciflora, Hevea spruceana, et les hybrides entre ces espèces. C'est l'agent responsable de la maladie sud-américaine des feuilles de l'hévéa. Cette maladie, contre laquelle aucune méthode de lutte efficace n'est disponible, détruit les arbres avant qu'ils atteignent leur maturité physiologique et a détruit toutes les plantations d'hévéas implantées en Amérique du Sud et en Amérique centrale, depuis la première épidémie constatée au Surinam en 1918,. Des recherches en cours visent à sélectionner des variétés résistantes à cette maladie.
O Microcyclys ulei é o agente causal da doença conhecida como Mal-das-folhas da seringueira [1].
A região amazônica do Brasil e do Peru constituíam, até o início do século XX, o principal centro produtor de borracha natural. A produção era oriunda da própria floresta amazônica, centro de origem da Seringueira, de árvores que cresciam naturalmente na floresta. O auge da produção foi alcançado na década de 20, com o estabelecimento de plantações de propriedade da Ford Motors Company nos arredores da cidade de Santarém, sendo que em 1928 mais de 4.000 hectares de Hevea brasiliensis já haviam sido plantados. Em 1934 uma violenta epidemia do fungo Microcyclus ulei fez com que os seringais tivessem de ser abandonados. Em 1942 foi feita uma nova tentativa de cultivo da planta, com mais de 6.478 ha plantados, porém uma nova infestação levou ao abandono definitivo do projeto. O Mal-das-folhas fez com que o Brasil passasse de exportador e principal produtor de borracha para a condição de importador do produto [2].
O Microcyclys ulei é o agente causal da doença conhecida como Mal-das-folhas da seringueira .
Microcyclus ulei je grzib[6], co go nojprzōd ôpisoł Henn., a terŏźnõ nazwã doł mu Arx 1962. Microcyclus ulei nŏleży do zorty Microcyclus i familije Mycosphaerellaceae.[7][8] Żŏdne podgatōnki niy sōm wymianowane we Catalogue of Life.[7]
Microcyclus ulei je grzib, co go nojprzōd ôpisoł Henn., a terŏźnõ nazwã doł mu Arx 1962. Microcyclus ulei nŏleży do zorty Microcyclus i familije Mycosphaerellaceae. Żŏdne podgatōnki niy sōm wymianowane we Catalogue of Life.