Balanus perforatus is a species of barnacle in the family Balanidae. It is found on the lower shore and in the neritic zone in the warm temperate parts of the eastern Atlantic Ocean.[1]
Balanus perforatus is a large barnacle which grows up to 30 millimetres (1.2 in) in both diameter and height. Its shape resembles a volcano with steep sloping sides. The six fused lateral calcareous plates are pale purplish-brown and often ridged vertically. They often separate near the top leaving jagged ridges. Tissue inside the operculum is brightly coloured. Two pairs of moveable plates cover the operculum which can be sealed by a purplish-brown flap when the barnacle is exposed above water or it is not feeding.[2][3]
Balanus perforatus is found on coastlines along the eastern side of the Atlantic Ocean including the Mediterranean Sea and the English Channel. Its most northerly extent is in southern areas of England and Wales,[2] and at this limit of its range it can be greatly affected by severe winters. It has been expanding its range with the rises in temperature that have been occurring in recent decades.[4] It is found on rocks and man-made structures from mid-shore to the neritic zone and also forms part of the fouling community on the hulls of ships.[3]
When submerged, B. perforatus extends its cirri and beats then rhythmically at a rate of between two and twenty-four beats per ten seconds. The cirri are less extended when the beat rate is faster. It feeds on plankton and as well as catching food particles, it pumps water through its mantle cavity. The faster the beating, the more water is pumped and the volume may reach one litre per hour. Slow beat rates are linked to pauses while the cirri are retracted rather than a reduction in the speed of movement of the cirri. B. perforatus is well adapted to life as an efficient current-producing suspension feeder.[5]
Breeding takes place between May and September in the English Channel when the quantity of planktonic food for the larvae is at its greatest.[6] Initially the larvae are brooded by the adult and after their first moult are released into the water column. There are five further nauplius stages during which the larvae feed, grow, moult, drift with the currents and form part of the zooplankton. The last stage cyprid larvae then settle out and attach themselves to a suitable substrate.[7]
In the habitats occupied by B. perforatus it is often associated with sponges and encrusting red seaweeds on shady overhanging rocks and cave entrances and also bryozoans and ascidians in deeper shade.[8]
The isopod crustacean Crinoniscus equitans is an ectoparasite of B. perforatus. Another isopod crustacean, Naesa bidentata, normally lives in rock crevices and under seaweed and stones but with the spread of B. perforatus, it has adopted the empty shells of the barnacle as its home.[9]
Balanus perforatus is a species of barnacle in the family Balanidae. It is found on the lower shore and in the neritic zone in the warm temperate parts of the eastern Atlantic Ocean.
Perforatus perforatus (anciennement Balanus perforatus) est une espèce d'arthropodes du sous-embranchement des crustacés, infra-classe des cirripèdes. On la trouve dans les zones côtières des régions tempérées chaudes de l'océan Atlantique[1].
L’appellation de « balane commune » ne paraît nullement justifiée car en ce qui concerne les balanes au sens large elle n’est pas, et de loin, la plus fréquente sur les estrans européens et plus précisément français. Elle est cependant respectable puisque le qualificatif « communis » a été attribué à l’espèce en 1799 par Pulteney qui l’a baptisée Lepas communis[2].
Grande balane, balane perforée, balane volcan, grande balane grise[3].
P. perforatus est la plus grande des balanes autochtones en Europe, elle atteint 50 à 55 mm de longueur entre les bases du rostre et de la carène pour une hauteur de 20 mm[4]. Les spécimens habituels sur l’estran ont un diamètre compris entre 10 et 20 mm environ.
Sa forme, relativement élevée, ressemble à celle d’un volcan[5] aux parois faiblement inclinées.
L’animal repose sur une base calcifiée, poreuse[5] qui persiste souvent après sa mort sous forme d’une marque circulaire blanche.
Les six plaques de la muraille sont disposées comme celles de Semibalanus balanoides. Épaisses et résistantes, elles sont initialement lisses mais peuvent paraître cannelées à la suite de la corrosion[6]. Leur couleur très caractéristique va du bleu violet au rose[4].
L’orifice apical est petit, du moins pour les individus de l’estran, il est plus large chez les individus de l’infra-littoral[7] ou usés.
Les languettes tergo-scutales sont pourpre ou « chocolat » avec des taches bleues et blanches[4],[5].
Les quatre valves operculaires (deux scutum et deux tergum) sont insérées profondément à l’intérieur de la muraille mais les extrémités des tergum recourbés en bec sont généralement bien apparentes dans l’orifice apical.
P. perforatus est un animal hermaphrodite chez lequel la fécondation est habituellement croisée mais elle devient impossible lorsque les individus sont éloignés les uns des autres d’une dizaine de centimètres, l’animal a alors recours à l’autofécondation[8]. Chez les animaux isolés l’état de développement des œufs est moins avancé que chez les animaux groupés observés au même moment ce qui indique que leur ponte est plus tardive.
Les pontes sont présentes, sous forme de deux masses, symétriques de part et d’autre du corps dans la cavité palléale, de juin à septembre. Les cypris se fixent aux supports surtout en août-septembre[4]. La période de reproduction serait plus étendue en Méditerranée[5].
Plusieurs pontes consécutives peuvent avoir lieu dans des conditions favorables[9]
Le développement larvaire comporte 6 stades nauplius et un stade cypris. Il dure environ 1 semaine à 25 °C et le double à 15 °C [9].
P. perforatus vit sur les rochers et autres supports rigides dans la moitié inférieure de l’estran, pénètre dans l’étage infra-littoral et peut se rencontrer jusqu’à une profondeur de 40 mètres[4]. Elle se fixe aussi sur plusieurs espèces animales, dont les grands crustacés décapodes (crabes, araignées, etc.) sur les coques des navires et les bouées[5].
Il est difficile de préciser les préférences de P. perforatus qui est parfois aussi commune localement dans les baies et les zones estuariennes passablement salées que sur la côte ouverte, et peut être très abondante sur les côtes battues[10]. En Adriatique, elle peut être très abondante dans les endroits ombragés des côtes battues[11].
P. perforatus est parasitée par un crustacé isopode très déformé, Crinoniscus equitans, qui vit fixé sur ses pontes[12].
Les murailles vides de P. perforatus peuvent servir d’abri à plusieurs espèces dont les crustacés isopodes Dynamene bidentata[13] (qui s’y installe en période de reproduction : un mâle, à l’entrée, et un "harem" de plusieurs femelles près de la base) et Cymodoce truncata, l’annélide vert Eulalia viridis etc.
P. perforatus est une espèce aux affinités méridionales, elle vit sur la côte orientale de l'océan Atlantique et dans la mer Méditerranée. Sur la côte ouest de l’Afrique elle s’étend jusqu’à la Gambie et Luanda[4].
Elle atteint sa limite nord au Pays de Galles (Baie de Cardigan), absente de l’Irlande, elle est signalée, de manière discontinue, dans toute la Manche et se rencontre aussi, fixée sur des bouées, dans la partie sud de la Mer du Nord[4].
Alors qu’elle ne dépassait pas vers l’est le niveau de l’île de Wight et le Cotentin dans les années 1940-1960, elle a surmonté une mortalité catastrophique au cours de l’hiver 1962-63, et on a constaté entre 1993 et 2001 qu’elle a progressé vers l’est de 120 et 190 km respectivement sur les côtes anglaises et françaises. Phénomène peut-être en relation avec le réchauffement climatique[14].
En mer d’Irlande sa progression vers le nord et éventuellement son introduction en Irlande pourraient être favorisées par son transport à l’état fixé sur des objets flottants en matières plastiques (caisses à poissons notamment) en provenance du sud (nord-ouest de l’Espagne ?)[9].
Perforatus perforatus. Les nombreuses petites balanes gris-bleu sont des Elminius modestus.
Perforatus perforatus (anciennement Balanus perforatus) est une espèce d'arthropodes du sous-embranchement des crustacés, infra-classe des cirripèdes. On la trouve dans les zones côtières des régions tempérées chaudes de l'océan Atlantique.
L’appellation de « balane commune » ne paraît nullement justifiée car en ce qui concerne les balanes au sens large elle n’est pas, et de loin, la plus fréquente sur les estrans européens et plus précisément français. Elle est cependant respectable puisque le qualificatif « communis » a été attribué à l’espèce en 1799 par Pulteney qui l’a baptisée Lepas communis.
Autres noms vernaculairesGrande balane, balane perforée, balane volcan, grande balane grise.
Het vulkaantje (Perforatus perforatus) is een zeepokkensoort uit de familie van de Balanidae.[1] De wetenschappelijke naam van de soort werd in 1789 gepubliceerd door Bruguière.
Bronnen, noten en/of referenties