Tarsiiformes /ˈtɑːrsi.ɪfɔːrmiːz/ are a group of primates that once ranged across Europe, northern Africa, Asia, and North America, but whose extant species are all found in the islands of Southeast Asia. Tarsiers (family Tarsiidae) are the only living members of the infraorder; other members of Tarsiidae include the extinct Tarsius eocaenus from the Eocene,[3] and Tarsius thailandicus from the Miocene.[4] Two extinct genera, Xanthorhysis and Afrotarsius, are considered to be close relatives of the living tarsiers, and are generally classified within Tarsiiformes, with the former grouped within family Tarsiidae, and the latter listed as incertae sedis (undefined).[3] Omomyids are generally considered to be extinct relatives, or even ancestors, of the living tarsiers, and are often classified within Tarsiiformes.
Other fossil primates, including Microchoeridae, Carpolestidae,[5] and Eosimiidae,[6] have been included in this classification, although the fossil evidence is debated. Eosimiidae has also been classified under the infraorder Simiiformes (with monkeys and apes), and most experts now consider Eosimiidae to be stem simians.[7][8] Likewise, Carpolestidae is often classified within the order Plesiadapiformes, a very close, extinct relative of primates.[9]
These conflicting classifications lie at the heart of the debate over early primate evolution. Even the placement of Tarsiiformes within suborder Haplorhini, as a sister group to the simians (monkeys and apes), is still debated.[3][10]
Generally accepted members of this infraorder include the living tarsiers,[1] the extinct omomyids, two extinct fossil genera, and two extinct fossil species within the genus Tarsius.[3] As haplorhines, they are more closely related to monkeys and apes than to the strepsirrhine primates, which include lemurs, galagos, and lorises.
Tarsiiformes /ˈtɑːrsi.ɪfɔːrmiːz/ are a group of primates that once ranged across Europe, northern Africa, Asia, and North America, but whose extant species are all found in the islands of Southeast Asia. Tarsiers (family Tarsiidae) are the only living members of the infraorder; other members of Tarsiidae include the extinct Tarsius eocaenus from the Eocene, and Tarsius thailandicus from the Miocene. Two extinct genera, Xanthorhysis and Afrotarsius, are considered to be close relatives of the living tarsiers, and are generally classified within Tarsiiformes, with the former grouped within family Tarsiidae, and the latter listed as incertae sedis (undefined). Omomyids are generally considered to be extinct relatives, or even ancestors, of the living tarsiers, and are often classified within Tarsiiformes.
Other fossil primates, including Microchoeridae, Carpolestidae, and Eosimiidae, have been included in this classification, although the fossil evidence is debated. Eosimiidae has also been classified under the infraorder Simiiformes (with monkeys and apes), and most experts now consider Eosimiidae to be stem simians. Likewise, Carpolestidae is often classified within the order Plesiadapiformes, a very close, extinct relative of primates.
These conflicting classifications lie at the heart of the debate over early primate evolution. Even the placement of Tarsiiformes within suborder Haplorhini, as a sister group to the simians (monkeys and apes), is still debated.
Los tarsiformes (Tarsiiformes) son un infraorden de primates haplorrinos con numerosos géneros extintos y solo uno actual, Tarsius, con ocho especies, conocidas vulgarmente como tarseros, que habitan en las selvas del Sudeste Asiático y de varias islas indonesias.
Los tarsiformes se dividen en tres familias.
Familia Archicebidae†
Familia Tarsiidae
Los tarsiformes (Tarsiiformes) son un infraorden de primates haplorrinos con numerosos géneros extintos y solo uno actual, Tarsius, con ocho especies, conocidas vulgarmente como tarseros, que habitan en las selvas del Sudeste Asiático y de varias islas indonesias.
Tarsiidae
Les tarsiers (Tarsiidae) forment une famille de primates haplorhiniens vivant en Asie du Sud-Est, caractérisés par leurs yeux énormes et leurs pieds très développés.
Ils constituent les uniques représentants actuels de l'infra-ordre des tarsiens (Tarsiformes)[1]. Les tarsiers ont longtemps été regroupés dans le seul genre Tarsius. Depuis les années 2010, plusieurs découvertes ont poussé les spécialistes à reconsidérer cet ensemble et certains auteurs ont proposé de le diviser en trois genres : Tarsius, Carlito et Cephalopachus.
Longtemps classés parmi les prosimiens, les tarsiers partagent pourtant plusieurs caractéristiques avec les singes.
Les tarsiidés (Tarsiidae) forment la seule famille dans l'infra-ordre des Tarsiiformes. L'infra-ordre entier était auparavant classé dans le sous-ordre des strepsirrhiniens, mais il est maintenant classé dans celui des haplorrhiniens, bien qu'ils ne soient pas considérés comme des singes.
Certaines hypothèses font des omomyidés, une famille de formes fossiles, les ancêtres des tarsiers actuels. Ce sont les plus vieux primates au monde car ils sont apparus il y a 45 millions d'années.
Le tarsier est une créature difficile à apercevoir. Il ne quitte presque jamais l'arbre qu'il a choisi comme logement et se déplace uniquement pour se nourrir.
Formule dentaire mâchoire supérieure 3 3 1 2 2 1 3 3 3 3 1 1 1 1 3 3 mâchoire inférieure Total : 34 dentition spécifiqueDoté d'oreilles capables de s'orienter dans toutes les directions et d'une queue semblable à celle des rats, ce minuscule primate de 15 cm (sans compter la queue) et de 120 g possède de gros yeux globuleux[2] et de très longs pieds, d'où leur nom que l'on doit à Georges-Louis Leclerc de Buffon[3] : les os du tarse étant très développés chez eux.
Mammifères nocturnes, discrets et farouches, ils sont essentiellement insectivores et capturent leur proie (criquets, sauterelles, fourmis, blattes ...) en bondissant dessus, d'une branche à l'autre. Il leur arrive de chasser des oiseaux ou leurs œufs, des petits amphibiens, des chauves-souris et des serpents[4].
La gestation dure environ six mois et aboutit à la naissance d'un seul petit.
Découverts sous forme de fossile en Asie, en Europe en Amérique du Nord, les tarsiers ont depuis été recensés dans les îles du Sud-Est de l'Asie dont les Philippines, Sulawesi, Bornéo et Sumatra. Ils sont classés dans les espèces protégées.[réf. nécessaire]
Les tarsiers ont la plus longue suite continue de fossiles parmi les primates, attestant que leur formule dentaire n'a pas changé depuis 45 millions d'années. Contrairement à beaucoup d'animaux nocturnes, les tarsiers n'ont pas de tapetum (tapetum lucidum, une couche réfléchissante qui est située soit à l'arrière de la rétine, soit à l'intérieur de la rétine.). Leur fovea est également atypique pour des animaux nocturnes, c'est ce qui en fait une espèce nyctalope. Le tarsier peut faire pivoter sa tête à 180° dans les deux sens ; c'est indispensable car ses yeux sont trop gros pour tourner dans les orbites. J. Pettigrew met en évidence les 6 muscles oculomoteurs nains, mais parfaitement fonctionnels. Il en déduit que comme pour les chouettes, les yeux des tarsiers sont capables d'avoir un ajustement de position lent et fin en cas de luminosité très faible[5].
Les yeux du tarsier brillent dans la nuit, ce qui a amené les indigènes de Bornéo à le considérer comme un « hantou » (démon). Il est craint et vénéré par les peuples d'Indonésie.
Le tarsier est aussi le seul primate connu à émettre et percevoir les ultrasons[6]. Cette aptitude lui permet de communiquer à l'insu de ses prédateurs, mais aussi de ses proies.
Très anxieux, les tarsiers sont stressés par la voix humaine, l'approche d’une main ou le flash d'un appareil photo. Cela peut suffire à les plonger dans la détresse et jusqu'à mettre fin à leurs jours[7] : « Ils s'arrêtent de respirer et meurent à petit feu. Si vous les mettez dans une cage, ils veulent sortir, alors ils se cognent la tête contre la cage, et elle craque tant leur crâne est fin », explique Carlito Pizarras, conservateur au sanctuaire pour tarsiers de Corella, sur l'île de Bohol.
Tarsiidae
Les tarsiers (Tarsiidae) forment une famille de primates haplorhiniens vivant en Asie du Sud-Est, caractérisés par leurs yeux énormes et leurs pieds très développés.
Ils constituent les uniques représentants actuels de l'infra-ordre des tarsiens (Tarsiformes). Les tarsiers ont longtemps été regroupés dans le seul genre Tarsius. Depuis les années 2010, plusieurs découvertes ont poussé les spécialistes à reconsidérer cet ensemble et certains auteurs ont proposé de le diviser en trois genres : Tarsius, Carlito et Cephalopachus.
Longtemps classés parmi les prosimiens, les tarsiers partagent pourtant plusieurs caractéristiques avec les singes.
I Tarsiformi (Tarsiiformes Gregory, 1915) sono un infraordine di Primati del sottordine degli Haplorrhini.
All'infraordine vengono ascritti i comuni tarsi e gli estinti omomidi; lo status tassonomico di questi ultimi è tuttavia ancora controverso, con studiosi propensi a piazzarli come aplorrini non tarsiiformi e altri che preferirebbero spostarli al di fuori degli aplorrini, in un gruppo correlato agli adapidi.
I Tarsiformi (Tarsiiformes Gregory, 1915) sono un infraordine di Primati del sottordine degli Haplorrhini.
Tarsiiformes é uma infraordem de primatas que formam o ramo mais primitivo entre os haplorrinos. Os tarsiiformes dividem-se nas famílias Omomyidae e Tarsiidae, sendo esta última a única com espécies ainda vivas.