Das Bach-Kurzbüchsenmoos (Brachythecium rivulare) ist eine Laubmoos-Art aus der Familie Brachytheciaceae.
Das Bach-Kurzbüchsenmoos bildet kräftige, lockere, gelbgrüne bis bleichgrüne, glänzende Rasen. Den kriechenden, entblätterten primären Stämmchen entspringen die aufsteigenden bis aufrechten sekundären Stämmchen. Diese sind meist büschelig oder bäumchenförmig verzweigt und dicht locker anliegend beblättert. Die Stämmchenblätter dieser sekundären Sprosse sind etwa 2 bis 2,5 Millimeter lang, dreieckig-eiförmig, zugespitzt, mehr oder weniger längsfaltig, mit flachem und besonders in der oberen Blatthälfte gesägtem Rand und am Stämmchen herablaufenden Blattflügeln. Die Blattrippe reicht bis über die Blattmitte. Astblätter sind kleiner, schmäler und weniger stark herablaufend als Stämmchenblätter.
Die Blattzellen sind in der Blattmitte dünnwandig, linealisch, 6 bis 10 µm breit und 64 bis 128 µm lang, am Blattgrund kürzer und breiter, schwach getüpfelt. Die Blattflügelzellen sind erweitert, verlängert rechteckig bis sechsseitig, hyalin und bilden eine gut abgegrenzte Gruppe.
Das Moos ist diözisch. Sporophyten werden selten gebildet, sie haben eine rote, warzig raue, 2 bis 2,5 Zentimeter lange aufrechte Seta, eine geneigte bis horizontale, gekrümmte, eilängliche Kapsel mit kegeligem, feinspitzigem Deckel. Sporenreifezeit ist von Herbst bis Frühjahr.
Brachythecium rivulare kann leicht mit der nahe verwandten und sehr ähnlichen Art Brachythecium rutabulum verwechselt werden. Brachythecium rivulare unterscheidet sich von dieser durch den aufrecht-bäumchenförmigen Wuchs, die deutlich abgesetzten und herablaufenden Blattflügelzellen und durch etwas unterschiedlich geformte Blattspitzen: bei Brachythecium rivulare sind die Blattränder unterhalb der Spitze gerade oder leicht nach außen gewölbt, Brachythecium rutabulum hat hier nach innen gewölbte Ränder.
Diese Moosart ist fast weltweit verbreitet, besonders in der nördlichen, selten in der südlichen Hemisphäre. In Mitteleuropa ist es in den Kalkgebirgen verbreitet, kommt aber auch in kalkarmen Gebieten vor. In der Ebene ist es seltener.
Als Hygrophyt wächst es bevorzugt an Fließgewässern und in Quellen auf Gestein an lichten bis halbschattigen Standorten, weiters auf feuchtem Waldboden, auf Baumwurzeln und in nassen Wiesen.
Das Bach-Kurzbüchsenmoos (Brachythecium rivulare) ist eine Laubmoos-Art aus der Familie Brachytheciaceae.
Purosuikerosammal (Brachythecium rivulare) on suikerosammalten sukuun kuuluva laji. Lehdissä on poimuja, pitkiä johteita ja leveät tyvet. Verso on pitkä, suora ja siinä on sulkamaisia haaroja. Kasvusto kasvaa maata myöten ja saattaa muodostua vetisellä kasvupaikalla luutamaiseksi. Kasvuston väri on joko kirkkaanvihreä tai kellanruskea. Purosuikerosammalta esiintyy lähteillä ja lähdehetteiköissä.[1]
Purosuikerosammal (Brachythecium rivulare) on suikerosammalten sukuun kuuluva laji. Lehdissä on poimuja, pitkiä johteita ja leveät tyvet. Verso on pitkä, suora ja siinä on sulkamaisia haaroja. Kasvusto kasvaa maata myöten ja saattaa muodostua vetisellä kasvupaikalla luutamaiseksi. Kasvuston väri on joko kirkkaanvihreä tai kellanruskea. Purosuikerosammalta esiintyy lähteillä ja lähdehetteiköissä.
Brachythecium rivulare (River Feather-moss pour les anglophones) est une espèce de mousses (Bryophytes) appartenant au genre Brachythecium de la famille des Brachytheciaceae, classée dans l'ordre des Hypnales. Cette espèce supporte l'immersion et est souvent considérée comme aquatique bien que pouvant aussi vivre hors de l'eau. C'est l'une des nombreuses espèces qui peut abriter des tardigrades[3].
Elle est assez répandue dans l'hémisphère nord surtout dans les environnements humides (voire immergés[4]) et calcaires (bien que certaines populations de cette mousse aient été trouvées dans des zones non calcaires). Elle est absente d'une grande partie de l'hémisphère sud et rare là où elle y est présente.
Dans certains contextes (sources[5] pétrifiantes, suintement sur roche, cascades d'eau riches en calcium et gaz carbonique dissous, bord de rivières) cette hygrophyte a la particularité d'être impliquée dans des phénomènes de pétrification assez rapide (formation de roches de type tufs et travertins via un processus dit de biolithogenèse[6],[7]). On la trouve aussi dans les milieux ombragés et humides, sur le sol et les racines d'arbres en milieu forestier et dans les prairies humides.
Elle ne doit pas être confondue avec Brachythecium rutabulum génétiquement et physiquement proche mais dont elle se différencie par quelques détails (type de croissance, adaptation aux milieux pétrifiants, forme des feuilles légèrement différente (bords incurvés vers l'extérieur, alors que rutabulum Brachythecium a des feuilles dont les bords sont incurvés vers l'intérieur.
Sur le sol, cette espèce, comme toutes les mousses contribue à protéger les sols de l'humidité, de la dessication et de l'érosion.
Localement Brachythecium rivulare joue un rôle géologique très particulier en contribuant aux puits de carbone via la formation de travertins ou équivalents de stromatolithes modernes[8] constitués d'encroutements de carbonates cristallisants sur les mousses aspergées d'eau minéralisées sur les sources et cascades dites « pétrifiantes »[9],[10],[11]. Ces mousses contribuent à la formation d'un habitat spécifique dit « Cratoneurion » (qui peut être en Europe protégé au titre de la Directive habitats ou du Réseau Natura 2000[12]).
Cette espèce présente des tiges plutôt rampantes ou légèrement érigées, de manière apparemment plus erratique durant le phénomène de pétrification (comme chez d'autres espèces de mousse, la forme de croissance peut varier selon le type d'habitat (selon la disponibilité en lumière, humidité, nutriments)[13] ;
Les feuilles sont généralement plutôt triangulaires et allongées.
Cette espèce est habituellement trouvée sur des sols riches en éléments nutritifs et fait partie de celles qui supportent un substrat périodiquement inondé ou sur lesquels l'eau ruisselle ou éclabousse en permanence.
Une évaluation de la diversité génétique et une étude de la structuration génétique des populations de Brachythecium rivulare conduite dans une réserve naturelle chinoise (réserve naturelle de Foping en Chine) a révélé (à partir de 60 échantillons prélevés dans cinq populations le long d'un gradient d'élévation) « un niveau élevé de variation génétique » avec un indice de Shannon variant de 0,3011 à 0,3582. Lors de cette étude l'analyse de la variance moléculaire a également montré qu'une grande partie de la variation génétique (91,20 % de) était interpopulationnelle alors qu'une faible diversité (8,80 % en moyenne) caractérisait chaque population.
De manière intéressante, mais non expliquée, cette étude a aussi montré qu'il n'y avait pas de corrélation significative entre la distance génétique et le gradient élévation parmi les cinq populations étudiées[14].
Elles sont dans certains contextes bio-indicatrices de phénomènes de pétrification[15] (impliquées dans les processus de pétrification notamment).
Des comparaisons avec d'autres bryophytes aquatiques (à partir d'échantillons prélevés sur 170 sites dans 32 rivières de Galice en Espagne) ont montré que les mousses immergées pouvaient présenter des taux de chlorophylle plus élevés que chez certains bryophytes terrestres, et que cette espèce supporte mieux la pollution par les métaux que Scapania undulata et moins que Fontinalis antipyretica. Selon les auteurs, l'évaluation du ratio de pigments à l'intérieur d'un bryophyte aquatique pourrait présenter un intérêt pour la bioindication de la qualité de l'eau.
Des études de vulnérabilité à la pollution ont été faites sur la base de l'observation de transplantation de différents bryophytes aquatiques (dont Brachythecium rivulare) d'un milieu non pollué à un milieu pollué[16] ; elles ont notamment montré que les phaeopigments sont les plus vulnérables à la pollution organique de l'eau.
Selon Haury & al (1993), dans les régions industrialisées et d'agriculture intensive les bryophytes aquatiques présentent certaines limites en termes de bioindication[17].
Cette espèce peut - dans une certaine mesure - bioaccumuler certains métaux toxiques[18], dont de l'uranium (qui est parfois naturellement retrouvé dans certaines sources[19]). Elle a été proposée comme bioindicateur pour le suivi de cours d'eau pollué, dont au Royaume-Uni[20], mais elle disparait dans les rivières très polluées.
Selon The Plant List (6 septembre 2019)[1] :
Selon Tropicos (6 septembre 2019)[21] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :
Brachythecium rivulare (River Feather-moss pour les anglophones) est une espèce de mousses (Bryophytes) appartenant au genre Brachythecium de la famille des Brachytheciaceae, classée dans l'ordre des Hypnales. Cette espèce supporte l'immersion et est souvent considérée comme aquatique bien que pouvant aussi vivre hors de l'eau. C'est l'une des nombreuses espèces qui peut abriter des tardigrades.
Elle est assez répandue dans l'hémisphère nord surtout dans les environnements humides (voire immergés) et calcaires (bien que certaines populations de cette mousse aient été trouvées dans des zones non calcaires). Elle est absente d'une grande partie de l'hémisphère sud et rare là où elle y est présente.
Dans certains contextes (sources pétrifiantes, suintement sur roche, cascades d'eau riches en calcium et gaz carbonique dissous, bord de rivières) cette hygrophyte a la particularité d'être impliquée dans des phénomènes de pétrification assez rapide (formation de roches de type tufs et travertins via un processus dit de biolithogenèse,). On la trouve aussi dans les milieux ombragés et humides, sur le sol et les racines d'arbres en milieu forestier et dans les prairies humides.
Brachythecium rivulare là một loài Rêu trong họ Brachytheciaceae. Loài này được Schimp. mô tả khoa học đầu tiên năm 1853.[1]
Brachythecium rivulare là một loài Rêu trong họ Brachytheciaceae. Loài này được Schimp. mô tả khoa học đầu tiên năm 1853.
溪边青藓(学名:Brachythecium rivulare),又名青藓,为真藓科青藓属下的一个种。
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