Les micro-organismes faisant partie de la famille des Saprolegniaceae sont des moisissures notamment connus pour être de forts pathogènes pour les plantes, les poissons ainsi que les crustacés.
La famille des Saprolegniaceae est la plus grande famille de l’ordre des Saprolegniales possédant lui-même près de 19 genres d’organismes et plus de 150 espèces différentes.
L’ordre des Saprolegniales est composé d’individus ressemblant aux champignons (moisissures), faisant partie de la classe des Oomycètes, cependant de nombreuses études ont démontré qu’ils étaient en fait très éloignés des champignons.
Ces micro-organismes sont notamment présent majoritairement dans les milieux aquatiques, sur des déchets organiques (plantes) mais également sur les cadavres de petits animaux. La plupart des espèces des Saprolegnia sont des organismes définis comme saprophytes (capable de se nourrir de matières organiques morte ou en décomposition, la sapromasse), cependant, certaines espèces sont pathogènes mais également parasitaires et elles peuvent provoquer diverses maladies comme les mycoses chez l’Homme, ou encore des maladies sur des animaux, comme des tâches blanchâtres sur les branchies des poissons ou le pourrissement des œufs chez ces mêmes individus et des crustacées.
Ces individus sont des micro-organismes opportunistes qui profitent d’une rupture de la barrière épidermique d’un individu pour s’y développer.
L'une des principales caractéristiques des champignons est la production de longues cellules tubulaires, les hyphes, qui se prolongent par un processus de croissance apicale. Les mécanismes cellulaires responsables de la croissance apicale semblent être les mêmes à travers les champignons malgré leur origine évolutive différente.
Dans la croissance apicale, il y a un fort gradient de cellule, la croissance maximale se produit au pôle apical et diminue rapidement vers la région subapicale. La formation de la paroi cellulaire est un processus basé sur des vésicules contenant des enzymes et des précurseurs nécessaires à la formation de la paroi cellulaire, qui sont ainsi sécrétés dans les zones de croissance. La croissance apicale implique une transformation de la surface de la paroi cellulaire, fortement incurvée de la pointe des hyphes.
À la suite d’observations microscopiques, les moisissures d'eau apparaissent comme des filaments siphonaux mais leur identification exacte nécessite la préparation de cultures pures. La plupart des genres peuvent être distingués par leur appareil de multiplication asexuée et le mode de libération des zoospores ; la différenciation des espèces est beaucoup plus difficile à réaliser car elle nécessite la description précise des organes sexuels, y compris la présence ou l'absence de spermatocyste (gamétocyste mâle), l'origine des branches des spermatocystes, l'ornementation des oogones, la taille des oospores et la position des gouttelettes lipidiques dans les oospores.
Selon MycoBank (6 mars 2021)[3] :
Les micro-organismes faisant partie de la famille des Saprolegniaceae sont des moisissures notamment connus pour être de forts pathogènes pour les plantes, les poissons ainsi que les crustacés.
La famille des Saprolegniaceae est la plus grande famille de l’ordre des Saprolegniales possédant lui-même près de 19 genres d’organismes et plus de 150 espèces différentes.
L’ordre des Saprolegniales est composé d’individus ressemblant aux champignons (moisissures), faisant partie de la classe des Oomycètes, cependant de nombreuses études ont démontré qu’ils étaient en fait très éloignés des champignons.
Ces micro-organismes sont notamment présent majoritairement dans les milieux aquatiques, sur des déchets organiques (plantes) mais également sur les cadavres de petits animaux. La plupart des espèces des Saprolegnia sont des organismes définis comme saprophytes (capable de se nourrir de matières organiques morte ou en décomposition, la sapromasse), cependant, certaines espèces sont pathogènes mais également parasitaires et elles peuvent provoquer diverses maladies comme les mycoses chez l’Homme, ou encore des maladies sur des animaux, comme des tâches blanchâtres sur les branchies des poissons ou le pourrissement des œufs chez ces mêmes individus et des crustacées.
Ces individus sont des micro-organismes opportunistes qui profitent d’une rupture de la barrière épidermique d’un individu pour s’y développer.