Polytrichum est un genre de mousses.
Le nom Polytrichum vient du grec polus, plusieurs et trichos, poils, allusion aux nombreux poils sur la coiffe protégeant la capsule portée par une soie sporophytique colorée[2].
Caractéristique de la famille et du genre, la feuille ou pseudophylle porte à sa surface supérieure des lamelles chlorophylliennes uniassisiales dressées de 5 à 10 cellules de haut. Ces lamelles constituées d'une seule assise de cellules ont pour effet d'accroître la surface d'échange et de favoriser la diffusion de CO2, facteur limitant chez ces mousses caractérisées par l'absence de stomates au niveau du gamétophyte[3]. Le cordon conducteur est normalement composé de « leptoïdes » (cellules vivantes allongées assurant la distribution des produits de la photosynthèse, l'équivalent de la sève élaborée) et d'« hydroïdes » (cellules mortes allongées assurant la distribution de l'eau et des sels minéraux, l'équivalent de la sève brute). La capsule du sporophyte est portée par un pédicelle ou soie (seta), fermée par un opercule adhérent, et recouverte d'une coiffe, la calyptra (en)[4].
Ces mousses, et notamment le Polytric commun, ont été retrouvées dans de nombreux sites archéologiques préhistoriques. Leur taille, leur flexibilité et leur robustesse ont été utilisées pour les lier et en faire des balais, des cordes, ou pour le tissage de petits éléments. Elles ont servi également à emballer des objets, au remplissage de matelas ou d'oreiller, au calfeutrage des habitations ou au calfatage des embarcations[5].
L'aspect poilu de la coiffe explique que les polytrics ont été utilisés pour le soin des cheveux en vertu de la théorie des signatures[6].
Selon BioLib (13 juillet 2017)[7] :
Selon Catalogue of Life (13 juillet 2017)[8] :
Selon ITIS (13 juillet 2017)[9] :
Selon NCBI (13 juillet 2017)[10] :
Selon The Plant List (13 juillet 2017)[11] :
Selon Tropicos (13 juillet 2017)[1] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :