Métazoaire
Les métazoaires (Metazoa) est le groupe d'organismes (clade) désignant les animaux. Les organismes ainsi qualifiés sont :
De plus, leurs cellules forment des tissus ; et leur alimentation ne se fait pas par absorption, contrairement aux champignons[1].
Le concept de métazoaire est apparu par opposition aux protozoaires, qui sont généralement unicellulaires, à une époque où ces derniers étaient parfois inclus dans le règne animal. La compréhension actuelle de la phylogénie a conduit à limiter la notion d'animal (nom de taxon : Animalia) aux seuls métazoaires.
Le clade des métazoaires inclut les Parazoaires et les Eumétazoaires qui se sont séparés il y a 940 millions d'années[2]. Les métazoaires regroupent plus d'un million d'espèces décrites mondialement réparties dans tous les milieux, y compris les plus extrêmes. Leurs vrais tissus se forment lorsque de multiples cellules se spécialisent, ce qui entraîne une plus grande efficacité énergétique.
Du grec ancien μετά, metá (« au-delà, après ») et du suffixe -zoaire, désignant les grandes divisions du règne animal, venant lui même du grec ancien ζῷον, zỗon (« animal »).
La phylogénie des métazoaires se précise à l'aide de nouveaux outils d'analyse.
Le taxon Metazoa (identique à l'actuelle version du taxon Animalia) se révèle phylogénétiquement plus proche d'un groupe renfermant la majorité des champignons (Fungi) que de la plupart des formes unicellulaires qui lui avaient été rattachées dans une ancienne version du règne Animalia (plus ou moins équivalent au regroupement des Metazoa et Protozoa actuelles).
La monophylie des métazoaires semble bien établie. En termes plus simples, tous les animaux multicellulaires ont un ancêtre commun dont les descendants sont tous des animaux multicellulaires (à condition d'inclure avec ce qualificatif les myxozoaires). Plusieurs théories sont proposées pour expliquer l'origine des métazoaires. La théorie symbiotique présume que des cellules indépendantes ont développé une relation symbiotique si étroite qu'elles ont perdu leur autonomie et ont dû s'associer. La théorie coloniale suggère que les métazoaires dérivent de colonies de Choanoflagellés[3]. La théorie syncytiale ou plasmodiale fait dériver les métazoaires d'un protozoaire multinucléé qui devient pluricellulaire, en compartimentant sa masse par des cloisons formant autant de cellules qu'il y a de noyaux[4].
Les principales caractéristiques propres aux métazoaires (synapomorphies) sont :
Métazoaire
Les métazoaires (Metazoa) est le groupe d'organismes (clade) désignant les animaux. Les organismes ainsi qualifiés sont :
multicellulaires : ils sont constitués de multiples cellules différenciées qui peuvent former des tissus, eucaryotes : leurs cellules ont un noyau ainsi que d'autres organites comme les mitochondries, et hétérotrophes, c'est-à-dire qu'ils se nourrissent de matière organique.De plus, leurs cellules forment des tissus ; et leur alimentation ne se fait pas par absorption, contrairement aux champignons.
Le concept de métazoaire est apparu par opposition aux protozoaires, qui sont généralement unicellulaires, à une époque où ces derniers étaient parfois inclus dans le règne animal. La compréhension actuelle de la phylogénie a conduit à limiter la notion d'animal (nom de taxon : Animalia) aux seuls métazoaires.
Le clade des métazoaires inclut les Parazoaires et les Eumétazoaires qui se sont séparés il y a 940 millions d'années. Les métazoaires regroupent plus d'un million d'espèces décrites mondialement réparties dans tous les milieux, y compris les plus extrêmes. Leurs vrais tissus se forment lorsque de multiples cellules se spécialisent, ce qui entraîne une plus grande efficacité énergétique.